MON HISTOIRE AVEC LES MANGAS
On a tous une histoire différente avec les mangas. Par manga, je parle à la fois de manga et animé, histoire de faciliter la compréhension de ce que je raconte. Manga = animé... Ok, donc les mangas ... c'est bon tu suis ?
Pour certains, c'est One Piece qui leur fait découvrir les mangas, d'autres diront SNK. Pour les plus âgés d'entre nous, c'est sûrement Dragon Ball. Bref, chacun porte une œuvre dans son cœur d'otaku. Celle qu'on sera capable de défendre coûte que coûte même quand la personne en face nous dit par A + B que notre manga est à jeter à la poubelle. Pour moi, ce manga s'appelle Naruto. C'est Naruto qui m'a fait entré dans le monde merveilleux et un chouilla chronophage du manga.
CHAPITRE 1 : LA DÉCOUVERTE
Il était une fois un lycéen de 16 ans qui voyait ses amis parler de Naruto. Ils utilisaient des mots inconnus que personne à part eux ne comprenait : "jutsu", "Hokage" ou encore Satoru Gojo "Kakashi Sensei".
J'avais aucune foutu idée de qui c'était ce "Kakashi" |
Dans ma tête, Naruto c'était l'histoire d'un gamin blond qui mourrait à la fin du manga. Oui, oui. Même avec la plus grande mauvaise foi, on ne peut pas faire une pire description (surtout que Naruto, il ne meurt pas mais passons...). J'y connaissais vraiment rien. Et puis un jour ... je lance Naruto sur Netflix en plein milieu de la nuit. La raison ? Vaincre mon insomnie. Je ne me suis jamais autant trompé de ma vie. Le genre d'erreurs de jugement qui se placent à côté de celles qui vous font accepter un date avec une goule comme l'a fait Keneki. Après quelques épisodes, j'étais pris dans un genre de gentutsu à base de ninjas qui se battent entre eux et de rasengan utilisés à toutes les sauces. Rappelons que je voulais dormir, mais au petit matin, j'étais encore devant l'écran. Ma vie d'otaku venait de commencer.
CHAPITRE 2 : LE MARATHON DE NARUTO
Visionner Naruto et Naruto Shippuden prends beaucoup, mais beaucoup de temps. Mon été 2019 y est passé. J'ai tout regardé en 2 mois et demie à raison de 30 épisodes certains jours (les pires, crois-moi) et une petite dizaine les autres. J'avoue avoir atteint un niveau de chômage très extrême à cette période de ma vie. C'était à la fois un plaisir de découvrir une œuvre si intéressante (promis on en reparlera très vite de ce chef d’œuvre signé Kishimoto !) et aussi un calvaire à vivre parce que spoiler, regarder 20 épisodes par jours, ce n'est pas trop recommandé pour la santé. Ma famille me voyait comme un No Life et moi, j'avais le cerveau en miette. J'étais à la ramasse.
Il parait que trop regarder des animés vous met dans cette état. C'est le docteur Kano qui me l'a dit. |
J'étais matrixé par Naruto. Parce que entre nous, un gars qui fait des chidori avec mudras (ce sont les gestes de la main) et bruitages ... moi j'appelle ça un fou. Faut l'envoyer en asile avec vue sur le parking. Puis vers la fin de l'anime, j'ai commencé à reprendre mes esprits. J'avais sans doute peur de finir trop vite l'équivalent de plusieurs semaines de visionnage. J’appréhendai la fin de ce marathon ...
CHAPITRE 3 : L’APRÈS NARUTO
L'été 2019 se termine. Le soleil commence gentillement à s'en aller en douce et la pluie le remplace. Et moi dans tout ça ? Je commence un animé qui va changer ma vision du manga. Un manga qui va me faire dire : "Comment un manga peut autant me faire réfléchir ? C'est que de la fiction pourtant". Faut dire que l'histoire pas banale du lycéen Light Yagami donne à réfléchir. Que feriez-vous si à la sortie de votre lycée, un cahier de la mort serait là, juste devant vous ? Je préfère être honnête, j'aurai fais n'importe quoi avec. J'aurais mal fini mais au moins, j’aurai amener plein de monde avec moi en enfer parce que je suis pas un gars égoïste. Et donc, je réfléchissais à mesure que j'enchaînais les animés de qualité. Hunter X Hunter, Parasyte (quelle pépite sérieux), Tokyo Ghoul (on en reparlera), Shigatsu Wa Kimi No Uso (ou pour ceux qui n'ont pas fait LV2 animé : Your Lie In April) et j'en passe. J'avais trouvé une nouvelle passion qui occupait mes journées. Je kiffais et j'avais la chance de pouvoir en parler autour de moi. On parlait animé entres amis. On s'en conseillait et on critiquait ceux que l'autre regardait. Je commençais aussi en parallèle à lire des mangas. Mon premier c'était Tokyo Ghoul. Obligé de lire le manga après avoir vu la diarrhée narrative que le studiot Pierrot nous ont servi pour la saison de 2 de Tokyo Ghoul. Un mal pour un bien finalement car j'ai découvert le vrai Tokyo Ghoul. La vraie œuvre de Sui Ishida. Ma vie d'Otaku me plaisais.
Une vie paisible remplie d'animés et mangas... |
CHAPITRE 4 : "JE SERAIS UN JOUR LE ROI DES PIRATES"
Il y a maintenant un an et demi, j'avais remarqué que les mangas m’influençaient dans mes choix de vie. Ce n'était plus un simple hobbie mais une source inépuisable d'inspiration et surtout de motivation. My Hero Academia a été le trigger. Je me suis tellement identifié à Izuku Midoriya. J'ai commencé a voué un culte (un peu étrange je concède) à All Might et à la fameuse devise PLUS ULTRA.
On en parle de cette scène ? L'animation, le dessin et l'OST ... |
A cette période, je commençais à avoir moi aussi des rêves fous comme ceux de mes personnages préférés. C'est sûrement la force des mangas : divertir, inspirer et donner du courage à ses lecteurs. En parallèle, je regardais et lisais certains classiques que je me devais de rattraper histoire d'élargir ma culture manga qui peu à peu devenait bien sympathique. J'étais donc un vrai amateur de manga qui se scandalisait de l'animation parfois pas terrible, des dessins moyens ou des histoires écrites en deux deux qui ne tiennent pas la route. En un mot, j'étais un puriste (il faut éviter tout débat avec ces gens là ... ça ne mène à rien). Tellement puriste que les œuvres qui me plaisaient encore devenaient de plus en plus rares. Je surconsommais à un point où parler d'addiction ne serait pas exagéré. Certes, j'avais atteint un nombre d'animés et mangas regardés/lus assez conséquent. Mais à quel prix ? Au prix du plaisir qu'on a à découvrir un nouveau monde, avec ses personnages et intrigues, leurs réflexions etc. Dans Full Metal Alchimist, on appelle ça un échange équivalent : on abandonne une chose pour pouvoir obtenir une autre. Au bout d'un moment, j'étais incapable de regarder un épisode entier de 20 minutes. 10 min grand max et je mettais pause ou je regardais mon téléphone. Je faisais littéralement une overdose d'animés.
CHAPITRE FINAL : L'OVERDOSE
Fin 2020, regarder une saison d'un animé est quelque chose d'impensable. Un épisode déjà. Puis on verra après. Pour donner un exemple, j'avais commencé Jojo's et 6 mois après, j'étais encore bloqué épisode 6. Je ne sais pas si ce n'est dû qu'à ma surconsommation d'animés ou si les K-dramas ont empiré mon cas. Parce que la période où ma consommation d'animé chute correspond au moment où je découvre pour la première fois les dramas coréens, la K-Pop et BTS. Peut-être que c'est à cause de ça. je me suis intéressé à la Corée du Sud et désintéressé du Japon. Échange équivalent je te dis ! D'octobre 2020 à Mars 2021, le nombre d'épisodes d'animés regardés se comptaient sur les doigts d'une main. Quant aux mangas, il n'y avait pas réellement de problèmes. Je lisais My Hero Academia, Boruto, Solo Levelling et Tokyo Revengers chaque semaine. En Avril dernier, j'ai essayé de m'y remettre. J'ai lancé Jojo's là où je m'étais arrêté, en continuant cette fois. Je ne pense pas avoir totalement guéri de ce gavage d'animés mais au moins, je reprends du plaisir à en regarder quelques fois par semaine. J'ai compris qu'il ne faut pas abuser des animés au risque d'en devenir allergique. Tel est mon nindo !
CONCLUSION
C'était mon histoire avec les mangas, version hyper abrégée. Peut-être qu'à l’avenir, je reviendrais sur certains points pour les développer davantage. Et toi, quelle est ton histoire avec les mangas et animés ? Dis moi tout en commentaire, je me ferais à plaisir de les lire !
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